Foret Tunisenne

FORET TUNISENNE

Les forêts de Tunisie s’étendent sur une superficie de 1,2 millions d’hectares environ comprenant essentiellement des arbres de pin d’Alep dans la dorsale tunisienne au centre et des chênes de liège et de zen au nord ouest du pays.
Les forêts jouent un rôle primordial dans la préservation de l’équilibre écologique : préservation de la biodiversité, protection contre l’érosion et la désertification et la conservation des eaux et du sol.
Les forêts ont une importance économique liée à la valorisation de différents produits tels que le bois, le liège, les plantes aromatiques et médicinales et le tourisme écologique. En effet, les forêts permettent de procurer des ressources de revenus importants à ses habitants, ce phénomène est une particularité chez la plupart des habitants de la méditerranée.
En vue de protéger la forêt tunisienne, il a été instauré un cadre légal : le code forestier. Ce code permet de protéger les plantes aromatiques et médicinales. Ce sont des plantes qui poussent spontanément essentiellement au Nord et au centre du pays.

Principales dispositions de ce code :

  • Toute exploitation des forêts faisant partie du domaine de l’Etat est subordonnée à une autorisation délivrée par la Régie d´Exploitation des Forêts qui relève du Ministère de l´Agriculture et des Ressources Hydrauliques.
  • L’aliénation des produits revenant des forêts ne pourra être effectuée que par voie d’adjudication publique. Les clauses et conditions générales et spéciales des cessions font l’objet d’un cahier de charges approuvé par le ministre de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques.
  • Les cessionnaires doivent veiller à la bonne exploitation des surfaces concédées et doivent sauvegarder toutes les espèces végétales et animales.
  • Les conditions climatiques, socioculturels et économiques ont une influence directe sur les plantes aromatiques et médicinales. Notre pays s’est engagée dans un processus de protection de ses ressources phytogénétiques, notamment avec la création de la Banque Nationale des Gènes et par la ratification de la Convention sur la Diversité Biologique le 3 Mai 1993.